Retranscription de l'interview d'OLivia du 12:45 sur la TSR
On l’avait connue dans un célèbre château de la télé réalité. Aujourd’hui elle en est bien sortie. Elle a fait son petit bout de chemin. Elle sort déjà son 2ème album, la femme chocolat.
Elle sera ce soir au Festival de Vernier sur Rock, aux côtés de Louis Bertignac et de Jérémie Kisling.
-Olivia Ruiz, bonjour.
-Bonjour.
-Vous sortez votre 2ème album, La femme chocolat. C’est un album très personnel, très intime.
-Oui, c’est vrai que par rapport au 1er album où j’avais exploité une galerie de personnages assez extravagants, aujourd’hui, c’est beaucoup plus centré sur mon histoire familiale, puisque je suis petite fille d’immigrés espagnols. Cette grande famille que j’ai et qui m’a beaucoup nourri jusqu’à aujourd’hui.
-Je vous propose d’écouter un extrait, justement, qui parle d’enfance : C’est "j’traîne des pieds".
(mini-clip)
-Y’a quelque chose de très joyeux, très enfantin dans cet album.
-Oui, c’est vrai qu’il y a un côté très ludique parce que je me suis recentrée sur mon enfance. J’avais besoin, à 25 ans, d’avoir un petit peu les clés de mon passé, pour continuer d’avancer et par exemple, le titre j’traîne des pieds, parle de ce sujet là.
J’ai été élevée par une grosse partie de ma famille, dans un petit village du sud de la France, dans un café qui était l’unique lieu de vie de Marseillette, mon petit village.
Et voilà, j’ai une pointe de nostalgie et en même temps, beaucoup de souvenirs très drôles de cette période qui m’a rendue tolérante, hyper sociable.
C’était une enfance très riche !
-Il y a un autre aspect qui ressort de votre personnalité, c’est ce côté épicurien. D’ailleurs, Il y a le titre "La femme chocolat". Ça demande votre côté épicurien ?
-Ah ! complètement. Je suis une grande fan de chocolat. J’aime la vie, tous les plaisirs de la vie. J’adore manger. J’adore le bon vin.
Donc, oui, c’est un peu ça que ça signifie. Effectivement, "La femme chocolat", le titre de l’album, c’est un peu : Attention, épicurienne en puissance !
-Vous allez faire vos provisions en Suisse ?
-Oh, oui ! (hochement de tête, avec un grand sourire)
-Il y a une autre particularité dans cet album : c’est qu’il y a des chansons entièrement écrite par vous. Ce qui n’était pas le cas dans le 1er album.
-Non, complètement. C’est vrai que j’écris et compose depuis longtemps. J’ai pleins de chansons en stock, mais j’avais besoin d’avoir un soutien pour franchir le cap de les mettre sur disque. Mes deux réalisateurs, Alain Cluzeau (qui a travaillé avec Bénabar et Thomas Fersen) et Mathias Malzieu (leader de Dionysos) m’ont donné la confiance dont j’avais besoin pour me jeter à l’eau. Dans leurs yeux, j’ai senti tellement d’amour et d’envie, par rapport de travailler sur ces chansons, que je me suis dit que je pouvais y aller. Aujourd’hui, je suis super fière d’avoir franchi ce cap là.
-Est ce qu’il n’y a pas une autre fierté, à chaque fois que vous êtes en interview, on parle de vos débuts à la Star Academy ?Aujourd’hui, vous êtes loué par des gens qui n’aiment pas ce genre de programme. Est ce que ça, ce n’est pas aussi une autre fierté ?
-Si. (hésitante)
-Vous avez réussi à sortir de ce moule là.
-Oui. Par contre, je savais pourquoi j’allais là bas. C’était pour avoir des contacts avec les maisons de disques, les auteurs, les compositeurs avec qui j’avais envie de travailler. Donc, c’est allé assez naturellement.
Finalement, je me suis sorti de ça, puisque j’avais un objectif très précis en tête.
Dès ma sortie, j’ai tout mis en œuvre pour y arriver, donc, aujourd’hui, je crois que c’est bien mérité tout ce qui m’arrive.
-Ce soir, vous êtes à Vernier sur Rock.
Vous faites un petit peu tout à l’envers. Vous avez commencé par des grandes salles avec la tournée de la SA et là, vous jouez dans des plus petites salles.
C’est cet univers là que vous préférez ? Etre dans des salles plus intimes ?
-Chez vous, j’ai déjà fait le PaléoFestival (de Nyon), pleins de salles différentes. Le chat noir…(à Carouge).
C’est vrai que je me sens dans mon élément un peu partout, sur toutes les scènes.
J’ai commencé à faire du cabaret quand j’étais toute gamine. Je suis sur scène depuis toujours finalement. Donc, je me sens dans mon élément ou que ce soit, à partir du moment ou il y a des planches sous mes pieds.
-D’accord. Alors, des planches sous les pieds, y’en aura ce soir, à Vernier sur Rock, et puis votre album, la femme chocolat, sort à la mi-novembre.
-C’est ça, le 14.
-Et pour ceux qui se rendrait à Paris, vous serez en concert le 14 novembre, à la cigale.
-Merci beaucoup Olivia Ruiz.
-Merci.