Merci Laura-Mélanie,
Oui les artistes suisses sont nombreux mais n'arrivent que très rarement à dépasser la frontière!
Si tu aimes les découvertes chanson française j'organise les "Si vous ChantieR" au Chat Noir de Genève! Mercredi 25 novembre et samed 19 décembre pour les prochains! Le 19 Décembre il y aura notamment Pierre Lautomne!
Pour aliose nous faisons tout pour y arriver mais cela devrait marcher.
En témoigne cet article d'un journaliste de chorus (posté sur son blog):
Petits suisses et grand talent
C’était hier samedi sur la scène des Oreilles en pointe, à La Forge du Chambon-Feugerolles.
Alizé + Xavier = Aliose (photo Pierre Durand)
Pour sûr, il manque des kilomètres au compteur et pas mal de scènes pour que ces deux jeunes helvètes, Alizé Oswald et Xavier Michel, comptent tout à fait dans notre horizon chanson. Mais rarement nous n’avons été aussi favorablement impressionnés. Je dis nous car c’est tout un public, d’une rare unanimité : la qualité de l’écoute et des applaudissements ne trompent pas. Alizé (chant) et Xavier (chant, guitare et hang, genre de soucoupe volante suisse, étrange son de percussions) sont étudiants ; la chanson leur est en sus, en bonus, en bonheur en plus. Ils se produisent sous l’intitulé de leur projet : Aliose. Leurs premiers pas sont déjà belles empreintes d’émotion. Car l’écriture est sensible, ciselée, que magnifie une interprétation impliquée. Juré que c’est vrai, certains chansons vous foutent des frissons qui vous parcourent l’échine… Comme celle, déchirante, d’un condamné à mort qui écrit à sa fille, ou cette autre sur la folie… Magnifiques. La force est telle qu’on en oublie vite la prestation un peu gauche, l’excès de timidité, le surplus de trac qui de toutes façons s’estompe au fil du récital : ils ont tous deux la naïveté de leur (grand) talent. Aliose ne se produit vraiment que dans des petites salles, à l’échelle de leur petit pays de petits Suisses. Là, c’est grande salle et public d’abondance qui adhère sans réserve à leur chanson. La veille, à ce même festival, c’était au cul des machines dans une usine, atelier décoré en leur honneur, public et lieu inédit, forcément rare. Et même choc, pépite d’émotions sous les atours de la jeunesse. En ce lieu incongru, ils s’étaient permis une reprise de Bachelet, Elle est ailleurs. Qu’ils viennent de nous refaire en scène, sous le même tonnerre d’applaudissements. De toutes façons, le public leur était désormais acquis, certain du devenir de ces deux jeunes, d’un Aliose dont on entendra parler, qu’on reverra chanter.