OLIVIA RUIZ
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OLIVIA RUIZ

Une artiste, un univers surprenant et décalé, rock alternatif acidulé!
 
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 OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE

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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyVen 24 Avr - 15:25

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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyVen 24 Avr - 15:26

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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyVen 24 Avr - 15:27

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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMer 29 Avr - 20:05

Les Inrockuptibles, le 17 février 2009

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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMer 29 Avr - 20:07

Ah bien vu Razz je l'avais loupé celui là.
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMer 29 Avr - 20:11

20 Minutes, le 15 avril 2009

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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMer 29 Avr - 20:15

Le Matin, le 12 avril 2009

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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptySam 9 Mai - 12:09

TGV Magazine - Avril 2009
(J'ai mis les images en miniature sinon elles étaient trop grande, donc y'a juste a cliquer dessus pour les voir)



OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 Mini_090509015911906683

OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 Mini_090509020542921848

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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMar 19 Mai - 18:32

Merci Audrey mais même en cliquant dessus, on dirait du Chinois Embarassed Laughing
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMar 19 Mai - 18:35

Le Matin - 10 avril 2009

La brune piquante mélange les épices

Une silhouette de danseuse catalane, des yeux immenses couleur de châtaigne, le rire facile et une voix mi-titi, mi-fleur bleue, venue des tripes, venue du cœur. La brune piquante aux origines hispaniques fait plaisir à voir. A 29 ans, nantie de deux Victoires de la musique et forte du triomphe de «La femme chocolat» (2005) – un million de CD vendus –, Olivia Ruiz joue, cette fois, les «Miss Météores». Un troisième album plein de charme épicé qui virevolte d’un genre à l’autre, chanson française, rythmes espagnols, mélodies pop. Il y a de la poésie, de la passion, de la folâtrerie, de la gravité dans l’air. «C’est un disque très énergique, dit-elle. A mon image. Je m’amuse à mélanger les univers pour qu’on ne me classe pas. » Elle mélange les langues aussi, chante en français, en anglais, en espagnol. Olivia, à qui Juliette Gréco a commandé deux des textes de «Je me souviens de tout», son dernier album, signe la quasi-totalité des titres de «Miss Météores», ainsi que les musiques, en collaboration avec son compagnon, Mathias Malzieu (Dionysos).

<b>Le premier titre de l’album, c’est «Elle panique»… «A l’idée d’en faire trop, de vieillir prématurément…» Elle, c’est vous?</b>

Oh oui. J’ai une fâcheuse tendance à écrire des choses sombres que j’essaie d’enrober de trucs plus rigolos. Ma vie est un combat permanent contre les doutes et les angoisses. Mais on est tous un peu pareils, non? La chanson a un côté thérapeutique chez moi.

<b>«La femme chocolat» a connu un immense succès. Vous gardez les pieds sur terre?</b>

J’ai surtout du mal à les décoller, mes pieds. Dès le lendemain des Victoires de la musique, j’étais repartie dans mon rôle de petite fourmi. Je n’arrive pas à profiter pleinement de ces bonheurs. Je reste pragmatique et lucide, c’est dans mon caractère

<b>D’accord, mais un million de disques vendus, ça doit quand même changer un peu la vie?</b>

J’habite le même appartement, j’ai les mêmes amis et je fais toujours la popote pour les copines. C’est vrai que les robes que j’achète sont un peu plus chères qu’avant et que je peux m’offrir de grands restaurants.

<b>Vous vous en défendez, mais vous êtes une vedette. Persécutée?</b>

Pas de problème. J’adore quand une petite mamie m’arrête dans un supermarché, ça m’émeut. Le public qui m’aime n’est pas oppressant.

<b>Vous avez l’amour vache et violent dans certaines de vos chansons, comme «Les crêpes aux champignons». Dans la vie aussi?</b>

Disons que je suis passionnée et très entière. Violente, non. Mais on n’invente rien, on est inspiré par ses émotions quand on écrit des chansons. On part d’une anecdote puis on fait tout exploser.

<b>Votre père et votre frère chantent sur ce disque. La famille est-elle indissociable de votre métier?</b>

C’est pour leur talent qu’ils sont là. Reste que la famille de sang, comme la famille de cœur, est essentielle. Le succès n’a de sens que s’il est partagé.

«Miss Météores»Distr. Universalsortie le 13 avrilEn concertle 17 mai au Théâtre de Beausobre, Morges, le 11 novembre à l’Arena de Genève.


Source : http://archives.lematin.ch/LM/LMS/-/article-2009-04-948/une-silhouette-de-danseuse-catalane-des-yeux-immenses-couleur-de-chigne-le-rire-facile-et-une
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMar 19 Mai - 18:37

Le Temps - 15 mai 2009

Olivia Ruiz, astre blues
Olivier Horner

La Française présente dimanche à Morges son récent troisième disque, «Miss Météores»

Plus d’un million de Femme chocolat, deux Victoires de la musique en 2007, et Juliette Gréco qui lui prend deux textes pour son dernier album (Je me souviens de tout) auront, entre autres circonstances bénies et méritées, fini par donner confiance en son écriture à Olivia Ruiz. Si bien qu’au fil de son récent troisième enregistrement, Miss Météores, l’ex-«star academycienne», passée nouvelle star de la francophonie chantante, signe la quasi-totalité des couplets-refrains.

Explorer ses racines

Un affranchissement artistique de plus – «une assurance qu’une pudeur masquait aussi» dit-elle –, dans la longue et détonnante destinée de cette enfant de la balle élevée dans le café de ses grands-parents à Carcassonne. Et admettant son irrépressible «besoin d’explorer ses racines pour cerner en chansons sa personnalité». Après un flagrant «Thérapie de groupe», c’est «Quedate» qui creuse ici ce qu’elle nomme «mon devoir de mémoire. C’est toujours l’idée de mieux savoir d’où je viens pour mieux savoir où je vais et pourquoi je choisis d’y aller. La chanson évoque la peur de perdre les gens qu’on aime et la crainte, surtout, de ne pas savoir tout ce qui est nécessaire pour se construire complètement.»
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Souci des filiations à 29 ans. Mais aussi peur de la vieillesse comme autre corollaire d’une Olivia Ruiz confessant à la 3e personne «Elle flippe qu’on ne l’aime plus […] Elle ne veut pas finir seule et moche» («Elle panique»). Si Miss Météores, à ce titre, expose les angoisses existentielles de sa génitrice (non sans burlesque parfois), il les apaise d’une certaine façon par le biais des présences au générique textuel, musical et vocal de sa mère, de son frère et de son père. Ainsi que par l’affirmation d’un esprit de troupe incarné par de multiples collaborations (son compagnon Mathias Malzieu, de Dionysos, bien sûr, Buck 65, Coming Soon, Christian Olivier des Têtes Raides).

Autant de bénéfiques repères sans doute pour qu’Olivia Ruiz puisse à présent voler de ses propres ailes. Et faire son cirque rock’n’roll en demoiselle mosaïque, douce femme-enfant au tempérament de feu hispanique, qui se sent autant chanteuse de rue que rockeuse. Son ADN musical éclaté, qui passe aussi bien par la branche rock (Bérurier Noir, Noir Désir, Mano Negra) que folk (Graeme Alwright) ou celle des vastes mondes de la chanson (Fréhel, Bécaud, Nougaro ou Leprest), se mire pleinement dans Miss Météores. Avec un penchant pour des climats déglingués, où country, blues et rock fricotent volontiers sans toujours accoucher de chansons miraculeuses.
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Miss Météores (Polydor); En concert: di 17 mai, Morges, Beausobre. Complet; le 11 nov. à Genève, Arena.

Source : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ae48d708-40c7-11de-9172-2e847dad1d5e/Olivia_Ruiz_astre_blues
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMar 19 Mai - 18:43

Tribune de Genève - 6 avril 2009

Olivia Ruiz prête à décrocher la lune
ÉVÉNEMENT | Son troisième disque, «Miss Météores», sort le 13 avril. Rencontre au Métropole.

OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 Ruiz210
© Yann Orhan | Olivia Ruiz. Quand «La Femme chocolat» monte sur une balançoire, elle devient «Miss Météores»!

JEAN-DANIEL SALLIN | 06.04.2009 | 00:00

Olivia Ruiz a grandi. Elle est plus zen. Moins tête brûlée. «J’ai toujours mon franc-parler, sourit-elle. Mais j’ai gagné en maturité dans la gestion d’équipe, j’ai aussi appris à dire non sans culpabiliser…» Il n’en a pas toujours été ainsi. La chica chocolate a vaguement l’impression d’avoir été «exploitée». Pendant deux longues années. Alors que son dernier album, La femme chocolat, cartonne, avec plus d’un million d’exemplaires vendus, on lui en demande toujours plus. Malgré la tournée, Olivia Ruiz est contrainte d’honorer des engagements à Paris. Et d’assurer encore et encore la promotion de son disque. Délaissant «la vie en communauté» avec ses musiciens pour multiplier les allers-retours sur la capitale.

«Le succès n’a pas été facile à gérer, concède-t-elle. On dit que les artistes pètent les plombs quand ils deviennent célèbres. C’est plus souvent les professionnels qui l’entourent… On m’a pressée comme un citron. Mais j’avais tellement attendu qu’on s’intéresse à ma musique que j’ai eu du mal à refuser.» Fatiguée par ce rythme de dingue, Olivia Ruiz est presque soulagée lorsque la tempête se calme. Son entourage lui impose alors le repos. Elle s’enfuit en Espagne. Mais, boulimique de travail, elle enregistre quand même un disque dans la langue de Cervantes.

«J’ai laissé le public francophone tranquille pour qu’il ait envie de revenir», sourit-elle. Fière de cette entourloupe. Aujourd’hui, avec ce troisième album en français, Olivia Ruiz est prête à revenir dans l’arène. Requinquée. Sans pression. «On s’est séparé de la personne qui posait problème…» A cause d’un marché du disque en déliquescence, notre Miss Météores ne s’attend pourtant pas à flirter encore avec les étoiles. «C’est un éternel recommencement, c’est ça qui est excitant!»

Mais Olivia le répète: elle a mûri. Et pas seulement parce qu’elle vient de fêter ses 29 ans… En octobre, la Française a en effet accompagné son frère – qui a obtenu son diplôme de psychologue interculturel – au Burkina Faso. Huit jours en Afrique pour enregistrer un disque avec cinq rappeurs ou slameurs burkinabés. «Il a monté son association, Lutt’opie, et il était parti six mois là-bas pour travailler dans un hôpital psy et réparer des puits», raconte-t-elle. Lorsque Sony Ericsson lui propose un don pour le projet humanitaire de son choix, elle décide de produire l’album de ces artistes «très engagés politiquement» et le documentaire qui servira à leur promotion.

«Notre objectif est de récolter des fonds pour financer la reconstruction d’une école à Diabaga», précise-t-elle. Avec son frère – qu’on retrouve aussi sur son album, Olivia Ruiz crée une plate-forme de téléchargement sur le Net. Afin que le public puisse acheter les cinq chansons. «Il nous manque encore près de 15 000 euros…» On est à des années-lumière de la Star Academy et de son miroir aux alouettes.

Olivia Ruiz a tourné la page depuis longtemps. Elle n’a peut-être pas goûté à l’exercice de la télé-réalité, mais elle a gagné sa liberté. Elle se laisse porter par ses envies. Par son instinct. Avec son père et son frère, elle travaille sur un hommage à Claude Nougaro – prévu à Toulouse. Elle espère présenter ce spectacle en Suisse. On l’accueillera les bras ouverts…

- «Miss Météores», Olivia Ruiz. Universal Music. Sortie le 13 avril. En concert le 17 mai au Théâtre de Beausobre, à Morges.

- www.fasoburkina.com
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMar 19 Mai - 18:47

La Depeche.fr - 14 mai 2009

Olivia Ruiz: «Je n'aime que les gens vrais»

OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 20090510

Elle a chanté hier soir dans un Bikini chauffé à blanc et plein à craquer. Rencontre avec Olivia Ruiz, juste avant sa « balance » (répétitions), entre une conf'de presse éclair et un reportage pour le journal de TF1 (demain, vendredi 15 mai à 13h)…

Avec « La femme chocolat », vous deveniez déjà la plus « grosse » vendeuse de disques en France. Et c'est bien parti aujourd'hui encore avec « Miss Météores ». Vous vous attendiez à un tel succès ?

C'est vrai que ça démarre superbien ! Je ne sais pas si ce sera énorme, mais je suis très contente. Franchement, je ne m'y attendais pas. Je m'étais plutôt préparée à ne pas être déçue.

Comment faites-vous pour rester si naturelle alors que le succès monte si souvent à la tête de vos confrères ?

Je viens d'une famille simple, bien de chez nous (rires). Il y a des gens qui aiment s'entourer de gens qui leur disent « t'es la plus belle, la plus intelligente », mais moi, ces gens-là, je les écarte. Et c'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas changé d'amis. Tous mes amis le sont depuis des années et pas depuis seulement 2 ans. Ils étaient là lors de mes premières galères et ils sont tous là aujourd'hui encore : des gens comme ma meilleure copine qui est aujourd'hui venue me voir à Toulouse et qui n'ont aucun mal à me dire « oh la la ! Tu viens de dire une grosse connerie » ou que je suis moche sur telle photo (rires). Des gens vrais !…. Qui ne sont pas la pour te cirer les pompes, mais juste pour être normaux.

Vous allez très bientôt revenir (2 et 3 juin), sur la scène d'Odyssud pour un spectacle en hommage à Claude Nougaro...

Ouais ! Je suis trop contente !

Qui était-il pour vous ?

Le plus grand poète français, le roi de la rythmique des mots et de la percussion vocale, un rappeur avant l'heure, celui qui nous a laissé, parmi tous les artistes de la chanson française, le plus bel héritage !

Et qu'allez-vous chanter de lui ?

Ah ça, ce sera la surprise !

Si je vous dis « Le pont et la passerelle »… Cela vous dit quelque chose ?

Ah bien sûr que ça me dit quelque chose !…. Une chanson du « nouveau Nougaro » monsieur Cujious ! Ah oui, je suis superfière ! (Ndlr : Olivia chante ce titre en duo sur l'album « Tout le monde m'aime ! » du chanteur toulousain Yvan Cujious, à sortir le 18 mai chez Universal). ça fait un moment qu'il attend que ce disque sorte ! Et il peut en être fier parce que c'est un très bel album. Et en plus c'est encore un Toulousain, ça fait du bien ça !

Le 4 décembre, vous allez carrément revenir au Zénith ! Vous n'avez pas peur d'avoir le vertige ?

Si vous venez me voir en concert, vous comprendrez vraiment pourquoi j'ai très peur d'avoir le vertige, mais pas pour la raison que vous croyez (NDLR : elle interprète le début du fameux « je traîne les pieds », perchée sur une balançoire). Je suis déjà venue au Zénith de Toulouse et même revenue en invitée des Bombes 2 Bal il y a quelques mois. Mais oui, là, j'ai très peur d'avoir le vertige. Et pas pour le public ni pour la scène, mais… Venez me voir ce soir !….

Que pensez-vous de Mylène Farmer qui sera justement au Zénith toulousain ce week-end ?

Oh la la, je n'en sais rien, c'est pas trop mon monde !…. Je la trouve assez fascinante et mystérieuse… Mais je ne connais rien, moi, à sa musique !

Votre plat préféré ?…. Les crêpes aux champignons de l'une de vos chansons ?

Non, non, mon Dieu quelle horreur !…. C'est l'histoire d'une meurtrière qui est tellement barge qu'elle essaye de faire revenir son mari avec quelque chose de dégueulasse. Alors est-ce que c'est le mec qui est fou et qui adore ça ou est-ce que c'est la femme qui a perdu tout sens des choses ? Le mystère reste entier…

Votre plus grand rêve ?

Le plus urgent, faire un beau concert. Après ?…. Hum -hum… J'en ai plein des rêves ! Continuer à faire mon métier en ayant la chance d'être écoutée et d'avoir du monde dans les salles dans lesquelles je me produis. Ce serait déjà magnifique !

Propos recueillis par Bernard Lescure

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/14/606609-Olivia-Ruiz-Je-n-aime-que-les-gens-vrais.html
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMar 19 Mai - 19:01

Le Progres.fr - 14 mai 2009

« Une nouvelle aventure »

OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 Get_as10

La brune acidulée revient avec un troisième album baptisé « Miss Météores ». Rencontre


Vous étiez inquiète, à la sortie de votre troisième album ?

Bien sûr, on ne sait jamais comment ça va se passer. Ce sont des retrouvailles, à chaque fois. Mais bon, là, ça y est, c'est fait. Et je ne peux qu'être très heureuse de ce démarrage, c'est allé très vite.

On n'entend que du bien de vous. C'est presque inquiétant, non ?

Ah non, ça ne m'inquiète pas, moi. Pas du tout. J'ai eu de la chance, jusqu'à présent, mais quand j'en vois d'autres qui se font allumer, sans raison aucune, je me dis que ça doit être horrible à vivre.

Vous réunissez les générations, non ?

Oui, mais je crois que c'était déjà le cas sur le dernier album. Dans les concerts, pour le premier album, c'était un public genre 25-45 ans. Mais pour « La Femme Chocolat », on a vu arriver toutes les générations.

Pour ce nouveau disque, vous êtes repartie de zéro, ou le succès de « La Femme Chocolat » vous a aidée ?

Je ne vois pas comment on peut s'appuyer sur un disque pour en faire un autre, à part en terme de confiance. On est un peu plus sûr de soi. Mais sinon, il faut tout reprendre. Chaque disque est une nouvelle aventure. C'est le propre du métier d'artiste. J'ai choisi ce métier en connaissance de cause. Mon père était musicien, j'ai vu ça à la maison. Je connais les aléas du métier.

Comment avez-vous choisi les invités, sur l'album ?

Ce sont des gens que j'aime, d'abord, d'un point de vue artistique. Et ce sont des humains intéressants, avec qui l'on a envie de passer du temps. Pour Coming Soon comme pour les Noisettes, j'ai d'abord aimé la musique en premier lieu, avant de les rencontrer et de les découvrir.

La crise du disque, ça fait peur ?

En fait j'ai essayé de ne pas y penser. Depuis « La Femme Chocolat », le marché du disque a été divisé par deux. Je ne pouvais donc espérer retrouver ce miracle incroyable qu'a été le succès de ce disque. J'ai travaillé sans pression. Et bizarrement, ça a vraiment marché. J'ai juste fait ce dont j'avais envie…

Votre album s'appelle Miss Météores. Il y a beaucoup de météors en ce moment…

Oui, il y a le disque d'Indochine, je sais bien. J'étais verte quand j'ai appris qu'ils appelaient leur disque comme ça. Mais c'était trop tard pour changer, le mien étaient déjà à l'impression…

Propos recueillis par Thierry Meissirel

Source : http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/1163147/Une-nouvelle-aventure.html
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MessageSujet: article " infomonde.be " 03/05/2009   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMer 20 Mai - 1:37

Olivia Ruiz, la petite grosse qu'on montre du doigt est devenue Miss

Olivia Ruiz n'a peur de rien. Du moins en apparence et malgré ce qu'elle chante actuellement sur les ondes (Elle panique). C'est ce qu'on se dit à l'écoute de son dernier disque, Miss Météores. La jeune artiste de 29 ans ne se refuse rien: la chanson française cotoie un rock brut, les chansons écrites les doigts dans la prise coudoient de douces mélodies et elle surfe entre l'anglais, l'espagnol et le français selon les titres. Elle n'a pas choisi la facilité, n'a écouté que ses envies et celles de son compagnon Mathias Malzieu, chanteur déjanté de Dionysos qui a construit ce disque avec elle, et a pondu un album proche de ce qu'elle est: sanguin, heureux, étrange, honnête.

Une fille saine
Olivia Ruiz est une fille saine. On l'a su très vite lorsqu'on a découvert son minois pour la première fois sur le plateau de la Star Academy. C'était en 2001, une éternité. La demoiselle a évité avec grâce les pièges de la téléréalité, profitant de la médiatisation pour faire connaître son univers, écrasant quand il fallait (elle se souvient avoir dû chanter Lara Fabian alors qu'elle rêvait de Noir Désir), s'effaçant pour mieux revenir, bien entourée (Juliette, Chet, Mathias Malzieu...) pour un premier album réussi et inattendu, J'aime pas l'amour.

"J'assume tout"
"J'ai vécu tellement de trucs depuis la Star Academy que j'ai l'impression qu'il s'est écoulé vingt ans. Je n'ai pas employé mon énergie à essayer de me débarrasser d'une étiquette. Mon énergie, je ne l'ai mise que dans mon son", expliquait-elle récemment. "Je suis fière de mon parcours, j'assume tout sans problème. Je l'ai construit en posant les premières pierres avec soin, en essayant de bien cimenter pour que ça tienne, et maintenant tout l'édifice reste à monter".

Olivia a réussi à réconcilier les jeunes et les moins jeunes, le public du samedi soir avec l'averti. La Femme Chocolat l'a propulsée aux premiers plans. Scénique, avec une tournée incroyable et comble chaque soir, et médiatique: vendre un million de copies, en ces temps difficiles de crise du disque, ce n'est pas donné à tout le monde.

Touchée par une mamie plutôt que par les Inrocks
Elle le sait, elle en profite mais elle ne prend pas la grosse tête pour autant. Pour s'en convaincre, il suffit de lire dans une interview qu'elle est fière d'avoir récemment fait la couverture des Inrocks, "c'est un gain de crédibilité énorme", mais que ce qui la touche le plus, "c'est une petite mamie qui vient m'aborder fébrilement dans un supermarché."

Les pieds sur terre, la tête sur les épaules et le regard fier, Olivia trace sa route. On comprend d'emblée qu'il ne faut pas lui marcher sur les pieds. Ce qui pourrait peut-être passer pour certains pour de la prétention n'est en fait qu'une protection. Olivia n'a pas toujours été une fille sûre d'elle.

La petite grosse qu'on montre du doigt
"A l'école, j'étais la petite grosse que tout le monde montre du doigt, rejetée par toutes les bandes... (...) De 9 à 12 ans, ça a été très violent, je me suis totalement renfermée sur moi-même (...) Les filles de mon âge, je les trouvais trop connes. Tout ça s'est évaporé en arrivant au collège: j'ai eu mes premiers ragnagnas et mon surpoids a fondu... J'ai enfin retrouvé le bien-être. Jusqu'à mes 22 ans, je n'ai pas pu parler de cette période de ma vie sans pleurer. Je le cachais à tout le monde, c'était terrifiant."

Si aujourd'hui, elle admet être encore terriblement angoissée, par la mort ("la peur de perdre les vieux avant de savoir précisément d'où je viens et pourquoi je suis comme je suis"), par ses capacités, elle avoue s'être calmée un peu. Son talent d'écriture, elle a enfin réussi à l'accepter, grâce à Juliette Gréco, pour laquelle elle a écrit deux titres. Elle avoue que le fait que celle qu'elle admire ait gardé ses chansons, "ça a débloqué beaucoup de choses" en elle.

Elle panique
Reste qu'elle panique encore, comme le raconte son nouveau single. "Il m'arrive d'être morte de trouille. Cela va de la petite ride au vertige de ne plus avoir l'inspiration ou au manque d'envie de monter sur scène, d'être dépassée, quoi..."

La jolie brune n'a désormais plus peur en tout cas de se faire respecter. Si en apparence, le succès de La Femme Chocolat n'était que du bonheur, de l'intérieur, c'était moins drôle. "J'avais un management hyperpressant. Je leur disais Pitié, lâchez-moi, je suis crevée." Mais il leur fallait toujours plus", confiait-elle au JDD. "Je me retrouvais toute seule dans une voiture avec chauffeur, coupée de mon groupe, pour aller faire de la promo à Paris. Cela ne me ressemblait plus du tout. Il m'arrivait plein de trucs géniaux que j'étais incapable de savourer car je me sentais isolée. C'était horrible." Olivia a donc envoyé bouler ceux qui l'oppressaient.

Le regard de l'amour
Et même si "être une meuf, provincial, peser 46 kilos et mesurer 1,10 mètre les bras levés, c'est" toujours "pas la joie en studio", qu'importe, Olivia a trouvé son apaisement et sa confiance en elle grâce, entre autres, à Mathias. "Il amène son regard plein d'amour
et de bienveillance, et en même temps très radical", explique-t-elle.

Bouleversée par le Burkina Faso
Autre secret de sa nouvelle zen attitude? Son voyage au Burkina Faso, avec son frère, présent sous le nom de Toan sur Miss Météores, pour aider le aider le financement d'un projet humanitaire. "Mon séjour là-bas avec les petits rappeurs locaux m'a bouleversée: d'être avec des gens fiers d'eux, fiers de leur discours malgré tout, ça a chamboulé ma vie. Ca m'a rendue plus zen."

Mais ça ne l'empêche pas d'être toujours aussi survoltée sur scène. Vous pourrez vous en rendre compte à l'Ancienne Belgique, le 19 mai, ou aux Francofolies de Spa, en juillet prochain.

Déborah Laurent
03/05/09 23h29


source: http://www.infomonde.be/im/fr/3017/societe/article/detail/841538/2009/05/03/Olivia-Ruiz-la-petite-grosse-qu-on-montre-du-doigt-est-devenue-Miss.dhtml


ps: quelques belle photos d'olivia sur cet article !
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MessageSujet: article du "jdd" avril 2009   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMer 20 Mai - 2:13

Lundi 13 Avril 2009

Olivia Ruiz, l'étoile de Météores

Par Alexis CAMPION

Le Journal du Dimanche

>> Et hop, la revoilà, la belle Olivia Ruiz. Avec son allure chipie et cette irrésistible bonhomie qui chante le Sud. Miss Météores, son troisième album studio, est à son image, vivant et malin, fort d'un humour tour à tour tendre et cruel, ludique, serti d'embardées rock, bariolé de sons et ambiances différentes, chanté en français, espagnol et anglais
Une chose est sûre, jusqu'ici, rien ne semble pouvoir résister à cette personnalité bien trempée de 29 ans, déjà rompue à des dizaines de collaborations avec le meilleur de la chanson, de Brigitte Fontaine à Tryo en passant par les Têtes raides, Juliette, Christophe, Néry, Bénabar, Cali, Vincent Delerm, Biyouna... Sans oublier Juliette Gréco, qui vient d'enregistrer deux de ses chansons dans Je me souviens de tout, disque événement qui sort fin avril. Réputée difficile pour choisir ses auteurs, la grande Gréco a estimé que la petite Olivia, du haut des talonnettes qu'elle porte toujours sur scène ("Obligée! Je suis minuscule!"), a déjà tout d'un grande.

C'est en 2007, alors que le marché du disque fond comme neige au soleil, qu'Olivia Ruiz cartonne sur les ondes et décroche le pompon. La Femme chocolat, son deuxième album co-écrit avec son amoureux, Mathias Malzieu (le chanteur du groupe Dionysos), passe la barre du million d'exemplaires vendus. Derrière le tube affleure l'angoisse. "Fin 2006, les ventes de La Femme chocolat n'arrêtaient pas de grimper, confie la chanteuse. En apparence tout roulait. En réalité, c'était tout moche. J'avais un management hyperpressant. Je leur disais 'Pitié, lâchez-moi, je suis crevée.'" Mais il leur fallait toujours plus." Chaque soir de concert, elle doit ainsi regagner Paris pour faire de la promotion. "Je me retrouvais toute seule dans une voiture avec chauffeur, coupée de mon groupe. Cela ne me ressemblait plus du tout. Il m'arrivait plein de trucs géniaux que j'étais incapable de savourer car je me sentais isolée. C'était horrible."

6 Mètres, un duo façon slam avec le leader des Têtes raides

"L'un des fils rouges de Miss Météores, c'est justement la réconciliation avec le personnage public, poursuit-elle. J'ai toujours caché mes peurs. C'est vrai que je suis déterminée, tenace, obstinée. Mais j'en ai assez de faire celle qui n'a peur de rien. Il m'arrive aussi d'être morte de trouille. Cela va de la petite ride au vertige de ne plus avoir l'inspiration ou au manque d'envie de monter sur scène, d'être dépassée, quoi..."

Sans le savoir, c'est son ami le chansonnier Allain Leprest qui la "sauve" de ce mauvais pas en lui fournissant 6 Mètres, un texte dense qu'elle interprète ici en duo, façon slam, avec Christian Olivier, le leader des Têtes raides. Il y est question de "la pilule amère de la gloire/Payer l'impôt de la victoire" et de "soudain, l'envie de plus rien". "Allain m'a troublée avec son texte. Comme si d'un seul regard on pouvait voir le fond de mon âme. Je me disais: c'est dingue, suis-je si transparente? Les Météores, pour moi, c'est aussi l'idée de se mettre à la place de l'autre et de dire que, dans une belle histoire empoisonnée par la jalousie, la première victime, c'est le jaloux. Il faut apprendre à décrocher des images d'Epinal du couple avec la pureté, l'absolu."

Souvent autobiographique, l'univers d'Olivia Ruiz a toujours été associé à celui de son village natal, Marseillette, où elle a grandi avec ses parents et grands-parents, tenanciers de La Terrasse, le bar-tabac-restaurant du coin. Papys, mamies, frérots et mamans sont légion dans ses chansons. "C'est vrai, j'ai une immense famille et toutes les névroses y sont représentées, il y a de quoi faire! Mais je ne verse jamais dans l'impudeur." Son credo à elle, descendante d'artisans et d'ouvriers exilés du franquisme, c'est plutôt la mémoire.

Un mini-CD avec des rappeurs du Burkina Faso

"Je ne sais pas d'où cela vient, mais je me sens porteuse d'un devoir de mémoire qui relève de l'obsession chez moi." L'édition espagnole de La Chica chocolate, sortie l'an dernier en Espagne, c'est elle qui l'a voulue. "Pure revanche. Mes grands-parents sont nés là-bas; j'avais envie de les regarder en face et de leur dire "Regardez, je n'y suis pas née mais j'ai reconquis le territoire!'""

Le vrai dépaysement, c'est en fait par son frère, Anthony Blanc, rappeur sous le nom de Toan, qu'Olivia Ruiz l'a découvert fin 2008. Toan, psychologue "interculturel" et passionné d'action humanitaire, a invité sa soeur à le rejoindre au Burkina Faso, au beau milieu d'une Afrique sahélienne très pauvre. Les deux Blanc (leur nom de famille) y travaillent avec plusieurs rappeurs locaux. Objectif: faire connaître les oeuvres de ces artistes émergents nommés Smockey, Faso Kombat, Obscur Jaffar, Négroïdes, Taama J... Ensemble, ils viennent d'enregistrer un mini-CD collectif accessible gratuitement en ligne (www.fasoburkina.com). "C'était mon premier voyage dans un pays avec tant de problèmes, témoigne Olivia. Cela m'a changée. Depuis, j'hésite entre la culpabilité et une espèce de 'zénitude' qui ne me quitte plus. Ils vivent dans une situation inextricable et ils doivent bien rigoler de notre crise. Alors que le rap est de moins en moins conscient en France, là-bas, c'est une vraie contre-culture."

Miss Météores, Polydor/Universal, sortie le 13 avril.


source: http://www.lejdd.fr/cmc/culture/200916/olivia-ruiz-l-etoile-de-meteores_201568.html
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MessageSujet: article "le petit journal" 11 mai 2009   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMer 20 Mai - 23:34

MUSIQUE – Olivia Ruiz, la cosmic girl

Ecrit par Nicolas Mangin, le 11-05-2009 00:00



Lorsqu'elle a participé à la Star Academy sur TF1, Olivia Ruiz souhaitait se faire remarquer avant de gagner. Huit ans après, son pari est une réussite totale. Un troisième album à la maîtrise quasi-parfaite dynamite le printemps des Français et la propulse définitivement en haut de l'affiche

Olivia Ruiz a été, il y a huit ans déjà, la fameuse épingle, celle que tout le monde cherche dans une botte de foin. En 2001, la jeune femme participait à la Star Academy première du nom. La candidate au sang chaud était écartée du célèbre télé-crochet de TF1 par le vote du public. Les téléspectateurs semblaient être passés à côté de son style et de son talent.
On se souvient de la gagnante de l'époque, Jenifer, car elle réalise une jolie carrière. Mais rien en comparaison de l'ancien vilain petit canard...
Aujourd'hui on parle avant tout d'Olivia Ruiz. Le public, qui la boudait hier, lui court après à présent, à tel point que son nouvel et déjà troisième album s'est hissé en tête des ventes de disques en France, détrônant même les inoxydables Enfoirés.
Son succès, elle le doit bien évidemment à sa personnalité détonante sur la scène musicale hexagonale, mais aussi à une rencontre. Comme pour son deuxième album, La femme Chocolat, elle a travaillé en étroite collaboration avec Mathias Malzieu, le charismatique leader et chanteur du groupe de rock Dionysos, qui est également son compagnon à la ville.

Une Miss émancipée mais bien entourée
Si l'album précédent n'avait pas été entièrement composée par la belle Carcassonnaise, Miss Météores est totalement de son crû, avec son chéri à la baguette. Le résultat est toujours aussi réjouissant, avec des textes oscillant entre réalisme torturé et poésie douce et naïve.
L'orchestration, elle, n'a rien à envier aux textes. D'une grande richesse, elle mélange encore la tradition de la chanson française et des rythmes andalous gorgés de soleil. Et cette recette déjà éprouvée sur ses deux précédentes productions intègre pour ce troisième opus des sonorités rock et folk bien senties. L'ensemble dépeint un univers digne des films romantico-gothiques de Tim Burton ou des tableaux surréalistes de Jérôme Bosch.
Olivia Ruiz maîtrise la musique autant qu'elle sait parfaitement bien s'entourer. En ayant fait appel à son père, Didier Blanc, pour un duo en espagnol, à son rappeur de frère Toan sur le touchant morceau Le saule pleureur, au groupe Coming Soon, ou bien encore au chanteur des Têtes Raides, Christian Olivier, la fougueuse artiste nous fait entrer un peu plus dans son univers. Un petit monde fait de chaleur humaine et d'un beau brin de folie, à prescrire sans aucune contre-indication.
Nicolas MANGIN. (www.lepetitjournal.com) lundi 11 mai 2009

Miss Météores, d'Olivia Ruiz (Polydor/Universal) Sorti le 13 avril


source: http://www.lepetitjournal.com/content/view/40162/1565/
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MessageSujet: article " la voix du nord " 21 mai 2009   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyJeu 21 Mai - 15:09

Avec Olivia, décollage immédiat sur la planète de « Miss Météores »

jeudi 21.05.2009, 04:48 - La Voix du Nord

OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 Avecoliviadecollageimme




Elle chante, elle danse, elle joue la comédie. On aime Olivia Ruiz pour ses petits grains de folie et le talent qui va avec. Elle chante, elle danse, elle joue la comédie. On aime Olivia Ruiz pour ses petits grains de folie et le talent qui va avec.


La pétillante Olivia Ruiz a transporté l'Aéronef de Lille, hier soir, avec les tubes dynamite de son troisième album et les pépites des deux premiers. Après nous avoir fait partager, en interview, ses impressions colorées.

À quelques heures de son concert, Olivia Ruiz, souriante et posée, ne boudait pas son plaisir d'être de retour sur la scène lilloise. « Dans une salle qu'elle ne connaissait pas », toujours reconnaissante de la fidélité de son public. « Quand les gens sont là pour le premier album (J'aime pas l'amour), vous vous dites que c'est une chance. Quand ils restent pour le deuxième (La Femme chocolat ), on se dit qu'on a bien travaillé. Mais au bout du troisième, il y a forcément une relation qui se crée », confiait la chanteuse dans un murmure pour préserver sa voix.

Elle parle avec simplicité des rencontres qui ont fait son troisième album, du rappeur producteur canadien Buck 65, des Londoniens The Noisettes, des Français Coming Soon et du groupe austro-espagnol Lonely Drifter Karen - qui assure la première partie de concert. Une collaboration « qui n'était pas indispensable mais qui fait toujours plaisir. » En fond sonore, on entend la musique d'Elle panique. Ses musiciens répètent dans un décor intimiste où trône un gigantesque miroir. « Je vais emmener le public dans le petit monde de Miss Météores. Les gens qui viennent, en ces temps de crise, ont droit à un beau voyage. » Chose promise... Chose due. À 20 h 50, elle arrive sur scène comme une fleur avec ses Crêpes aux champignons (Miss Météores) dans une très belle robe grise à froufrous rouges et au décolleté pigeonnant.
Femme météorite

Accompagnée de sa troupe de musiciens dans un décor de poupée, la jolie se transforme très vite en chanteuse caméléon qui secoue son corps au moindre coup de guitare électrique. On la découvre mi-séductrice mi-jalouse (Belle à en crever), fifille à sa maman (La Mam'), craintive (Peur du noir), future mère (I Need A Child), ou diablesse (Spit The Devil). Elle sautille dans sa cour de récré, virevolte sur une balançoire, fait des blagues.

« À Lille, les gens ont le sens du spectacle », avait-elle confié avant son concert. Elle en joue, quitte à transformer l'Aéro en une vaste chorale de deux mille spectateurs, dès les premières notes carillonnantes du tube J'traîne les pieds(La Femme chocolat). Viennent les incontournables J'aime pas l'amour, Elle panique, Non-Dits et La Femme chocolat. On engloutit les carrés avec gourmandise sans jamais craindre la crise de foie.



MARIE CASTRO PHOTO PIB


source: http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Metropole_Lilloise/actualite/Secteur_Metropole_Lilloise/2009/05/21/article_avec-olivia-decollage-immediat-sur-la-pl.shtml
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MessageSujet: article du journal "liberation " 29/05/2009   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptySam 30 Mai - 22:32

Musique 29/05/2009 à 06h52
Olivia Ruiz, derrière le rideau
Interview

Chanson. Reportage à Lille avant un Olympia ce soir.



Par GILLES RENAULT envoyé spécial à Lille

Olivia Ruiz CD : Miss météores (Polydor). Ce soir à l’Olympia (complet). Et en tournée.

Avant, ça donne à peu près ceci : «Une catastrophe. Je vis très mal les deux heures qui précèdent. On me prépare des petites assiettes, mais je suis incapable d’avaler quoi que ce soit, même un sandwich. Je vomis. J’ai testé tout un tas de fioles antistress à base de fleurs, de plantes. En vain. Une fois, je me sentais tellement mal que j’ai pris un quart de Lexomil qui ne m’a fait ni chaud ni froid. Bizarrement, avec le temps, j’en suis arrivée à me dire qu’il faut peut-être en passer par là pour mériter ce qui arrive sur scène.»

Et après, cela : des musiciens en slip qui traversent les loges, tout sourire. Une accordéoniste qui cherche son accordéon. Des verres de vin qui circulent à droite à gauche. Une tabagie digne des clubs rock de jadis. Et Olivia Ruiz qui tombe les bretelles de sa robe à paillettes, envoie un coucou par MMS, repasse quelques instants plus tard en peignoir («Les salauds, ils ont pris toute l’eau chaude !»)et finit par se poser quelques instants : «Une fois le concert achevé, je me sens un peu mélancolique, contente d’être arrivée au bout, mais incapable de dire si ça s’est bien passé ou pas. Difficile de savoir en définitive sur quoi se base le public pour porter un avis. Moi, j’ai arrêté de me juger et préfère m’en remettre au regard extérieur de professionnels.»

Contact. Olivia Ruiz vient de passer une heure quarante-cinq sur la scène de l’Aéronef, devant deux mille Lillois qui lui ont réservé le même accueil chaleureux qu’ailleurs. C’est la sixième date d’une tournée qui, entre petites salles, Zénith et festivals, circulera jusqu’en 2010.

Elle a interprété vingt chansons, pour moitié extraites de Miss météores, son nouvel album - dont l’architecture repose en bonne partie sur son compagnon, Mathias Malzieu, troll en chef du groupe Dionysos.

L’ambiance live est tonique, avec des orientations rock ou latinos au gré des instruments, cuivres, guitare, contrebasse, saxo. Un miroir ovale géant est le principal élément de décor, et sept musiciens entourent la chanteuse qui alterne des intermèdes tutoyés - pour chambrer ou flatter l’assistance -, instaurant une apparente complicité.

Tous ceux qui ont un jour rencontré Olivia Ruiz, gloire méridionale de Marseillette (11 800), conviennent de son indéniable sens du contact, amplifié par une «envie de faire rire» qui, couronnée de succès, lui procure une«incroyable satisfaction».Pourtant, à 29 ans, l’ancienne - et rarissime - survivante de la Star Academy, qui se dit aussi fascinée par le mythe tragique d’icônes comme Dalida ou Marilyn Monroe, veille également aujourd’hui, à ménager une part plus soucieuse.

«Ecorchés». Le public - incluant beaucoup d’enfants - a plébiscité la Femme chocolat,son précédent album. Trois ans après, la salle continue de fredonner à l’unisson les paroles de J’traine des pieds ; un tube alerte et pittoresque («J’traînais des pieds dans mon café/Les vieux à la bellotte braillaient/Papi, mamie, tonton André et toutes ces pépées»), dont Olivia Ruiz fait cependant remarquer, en coulisse, qu’il comporte plusieurs fois les mots «écorchés» et «bousillés»…

«Au fond, que savent les gens de moi ? Rien. Je suis une Latine qui adore raconter des trucs. Mais quand je parle sur scène de ma famille, je n’ai pas envie de dévoiler comment sont réellement mes parents. J’invente, ça fait partie du spectacle avec, en définitive, l’espoir de donner beaucoup et que les gens s’en satisfassent.»

Dans un même ordre d’idée, Olivia Ruiz, qu’on voit beaucoup (télé, magazines, pub), affirme ne pas être «dans le contrôle», mais exige un droit de regard sur les photos qui en agace plus d’un.«Ce n’est pas humain de braquer un objectif sur quelqu’un, et ces moments me pèsent vraiment»,justifie-t-elle. En studio d’enregistrement, en revanche - où, pour Miss météores, l’ont rejointe Buck 65, The Noisettes ou le groupe français Coming Soon, une étape a été franchie : «Je commence enfin à m’y sentir chez moi, comme sur scène, et à avoir moins peur qu’on me vole tout le temps le bébé.»

source: http://www.liberation.fr/musique/0101570116-olivia-ruiz-derriere-le-rideau
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyDim 31 Mai - 8:46

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Olivia Ruiz dans Francofans...

Sortie ce samedi 30 mai....
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMar 2 Juin - 17:53

Le dossier sur Olivia et tout le numéro sont excellents!
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http://djoul.mabulle.com
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyMar 2 Juin - 18:17

Ouaip je sais je l'ai acheté.

Alors on sait entre autre, moi je ne savais pas, qu'elle a pleurer dans l'avion qui la ramenait à Paris pour les répétitions de la Mécanique du coeur au zénith de Paris (elle revenait de la Haute Volta, pour le projet de Toan)...
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyVen 12 Juin - 8:09

Le Figaro, 27 mai 2009

Olivia Ruiz et son village du XVIIIe

OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 E564eb10
« Le quartier des Abbesses a un côté village, convivial et chaleureux, qui me rappelle celui de mon enfance dans le Sud. » (Photo Gassian).

Entre deux tournées, la chanteuse se ressource rue des Abbesses, où elle vit depuis six ans.

L'artiste nous avait laissés sur les savoureuses chansons de son album La Femme Chocolat (disque de diamant avec plus d'un million d'exemplaires vendus). Après une parenthèse consacrée à l'enregistrement de la version espagnole de son disque (La Chica Chocolate), la production d'un minialbum avec son frère Toan et des rappeurs burkinabés (dans le cadre d'une mission humanitaire), l'écriture de deux textes pour Juliette Gréco, d'une chanson pour Bunny Maloney (dessin animé diffusé sur Canal + depuis le 29 mars)… Olivia Ruiz vient de sortir Miss Météores. Des morceaux qui naviguent entre rock et chanson, dont elle a écrit pour la première fois tous les textes en français et cocomposé l'essentiel des titres avec son complice Mathias Malzieu (de Dionysos). Pour cette nouvelle production, elle a collaboré avec les Coming Soon, The Noisettes, le groupe Lonely Drifter Karen, le rappeur canadien Buck 65… On comprend qu'à ce rythme, la demoiselle apprécie les quelques heures volées à un planning surchargé, pour goûter les plaisirs simples d'un quartier où elle passe un peu comme une jolie tornade. « Je ne suis chez moi qu'un ou deux jours par semaine, ce qui n'est pas évident pour tisser des liens, confie-t-elle. J'ai réussi à apprivoiser ma timidité et j'apprécie aujourd'hui ce côté village, avec les gens qui vous saluent dans la rue, les repas de quartier où chacun apporte un plat, comme dans une auberge espagnole. Je m'y sens bien. »

Olivia Ruiz à l'Olympia , le 29 mai et au Zénith, les 18 et 19 novembre.

Pages choisies

Je n'ai pas toujours le temps de me tenir au courant des sorties littéraires. Ici, les vendeurs sont de bon conseil et je suis rarement déçue. Lorsque j'ai besoin de me vider la tête, j'y achète des ouvrages d'auteurs que j'aime, comme Roald Dahl. Un écrivain gallois qui s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes.

Librairie des Abbesses, 30, rue Yvonne-Le-Tac (XVIIIe). Tél. : 01 46 06 84 30.


Mon côté fleur bleue

Dès que je le peux, je vais me balader dans ce petit square qui abrite le fameux «Mur des je t'aime». Je prends toujours le temps de m'y arrêter. C'est à la fois magnifique et émouvant de voir cette déclaration gravée dans plusieurs centaines de langues et de dialectes.

Place des Abbesses, square Jehan-Rictus (XVIIIe).

OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 8fee8710
Le square Jehan-Rictus avec son «mur des je t'aime».


Une marque pour moi !

Pour les fringues, je ne suis pas fidèle au quartier mais à une marque : Manoush. Elle est faite pour moi. J'adore ses modèles hyperludiques et marrants, ses robes colorées dont je casse le style avec des trucs plus sobres. Je passe mon temps à craquer sur de nouvelles créations et ma mère s'exclame souvent lorsqu'elle voit passer les chèques !

Boutique Manoush, 16, avenue Montaigne (VIIIe). Tél. : 01 58 12 00 00.


Comme à la maison

Un endroit génial quand on est trop speed pour préparer un vrai repas. On y trouve des petits plats à emporter, cuisinés comme chez sa mamie, avec des produits bien frais. C'est rigolo parce que c'est tenu par le père, la mère, la fille et son mari. Depuis six ans que je m'y régale, j'ai vu la famille s'agrandir avec l'arrivée de deux petits-enfants. C'est délicieux, pas cher, chaleureux. Du coup, l'endroit ne désemplit pas.

Chicken Family, rue des Abbesses, XVIIIe. (lieu non répertorié dans les PagesJaunes : une adresse qui se mérite !)


Mon bistrot parisien

C'est un restaurant qui sert des fruits de mer déments, frais et délicieux. Il y a aussi un bar, où j'adore prendre mon café le dimanche matin ou boire un verre. On y entend aussi des chanteurs qui s'accompagnent à l'accordéon. Le personnel est très à l'écoute et arrangeant avec tout le monde. Un vrai bistrot parisien, typique sans être ringard. Michou y vient en voisin.

La Mascotte , 52, rue des Abbesses (XVIIIe). Tél. : 01 46 06 28 15.

OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 19240610
La Mascotte, un vrai bistrot parisien, typique sans être ringard.


Pour les mondanités

Il n'est pas situé dans mon quartier mais, lorsque j'ai des repas un peu « chics », je vais dans ce restaurant que j'adore. C'est un peu moins cher le midi et la cuisine vaut vraiment le détour. C'est un ami journaliste qui me l'a fait découvrir.

Le Versance , 16, rue Feydeau (IIe). Tél. : 01 45 08 00 08.



En dépannage

Lorsque les librairies sont fermées, il y a ce tabac-presse, tenu aussi, je crois, par une famille. Le patron est très drôle. On y trouve quelques beaux livres et une bonne sélection de formats de poche. Une aubaine, le dimanche matin !

Kiosque presse, Place des Abbesses (XVIIIe).

OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 F18e7e10
Le Kiosque-presse des Abbesses, ouvert le dimanche.


Un parcours météorique


1er janvier 1980 : Olivia voit le jour à Marseillette, à quelques kilomètres de Carcassonne.

2003 : elle chante « J'aime pas l'amour », titre de son premier album.

2005 : sortie de son deuxième opus La Femme chocolat .

2007 : deux victoires de la musique dans les catégories Artiste féminine de l'année et Concert de l'année.

2009 : sortie en avril de Miss Météores .


Source : http://www.lefigaro.fr/scope/articles-quartier/2009/05/27/08003-20090527ARTFIG00016-olivia-ruiz-et-son-village-du-xviii-e-.php
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyVen 12 Juin - 8:22

Ouest France, le 12 avril 2009

Chouette, c'est le retour de l'Olivia Ruiz Family !

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Photo : Jérôme Fouquet

Une mixture de sons d'aujourd'hui, des textes revisitant le quotidien avec un imaginaire fourni, et sa voix gouailleuse. C'est le troisième album d'Olivia Ruiz, concocté avec sa tribu.

La femme-chocolat, c'était il y a trois ans et demi... L'album surprenant d'une jeune femme qui racontait des histoires de filles, de famille et d'enfance. Une chanteuse qui osait des textes d'auteurs « décalés » (Juliette, Têtes Raides, Chet). Une interprète dont la voix railleuse et la gouaille insolente évoquaient la lointaine époque des chanteuses réalistes.

« Une voix qu'on adore ou qu'on déteste, s'amuse-t-elle en avalant un morceau de saumon arrosé de citron, dans ce restaurant parisien près de la Sorbonne. Certains n'aiment pas le côté nasillard, trouvent que cette gouaille fait un peu vieillotte. » Elle s'en balance. « Cette manière de chanter, je ne l'ai pas décidée. C'est ma personnalité. Et qu'importe. Mes parents m'ont toujours dit d'avancer sans me poser de questions. »

Culot, instinct et famille. Dans son nouvel album, il y a un titre en espagnol, pour sa grand-mère, où chante son musicien de père, comme dans le disque précédent. « Il me manquait une fréquence dans les graves... Je l'ai appelé. »

Et quand elle a écrit Le saule pleureur, il lui a semblé que son frère, psychologue et rappeur, pourrait mieux conclure qu'elle en y posant son flow... Bonne idée. Elle est forte, cette histoire d'arbre planté à la naissance de l'enfant, qui dépérit quand le couple se sépare. Olivia aime laisser son imaginaire flirter avec le quotidien. « L'auteur que je suis se permet plein d'angles, comme pour ne jamais lasser l'interprète. »

Deux textes pour Gréco

Le single Elle panique dit « le combat contre la gamberge ». Peur du noir veut rassembler toutes les hantises. Son amour maternel pointe dans Mon petit à petit. Et Les crêpes aux champignons ressemble bien à la crise de folie d'une femme abandonnée...

Olivia Ruiz a pris de l'assurance. Toutes les chansons en français sont maintenant de sa plume. Et Juliette Gréco va interpréter deux de ses textes. De quoi la hisser sur un petit nuage. « Gréco fait tellement bien vivre les mots. Avant, j'avais un rapport de pudeur avec l'écriture, ça va mieux... »

D'autant qu'à côté d'elle, son co-compositeur la rassure. C'est Mathias Malzieu, chanteur de Dionysos et son compagnon. Un autre membre de l'Olivia Ruiz Family... « Je lui fais écouter mon texte et la mélodie. Son retour est génial. Comme une partie de ping-pong. C'est facile de travailler ensemble. Et ça se passe à la maison... »

La couleur de ce disque, c'est le son d'aujourd'hui, à la frontière de plein de choses, folk, pop, rock (avec les Anglais des Noisettes), acoustique, électrique, électro, avec des « petites » guitares, des trompettes, des violons, des choeurs.

Le succès fou de La femme-chocolat (plus de 800 000 exemplaires) a conforté Olivia. Et lui a donné le luxe de ses choix. Un coup de coeur pour la folkeuse autrichienne Lonely Drifter Karen. Un coup de passion pour le jeune groupe français Coming Soon. Les voilà copains et embarqués sur l'album. Comme ses potes Bertrand Belin, à la guitare, ou Christian Olivier, chanteur des Têtes Raides. Olivia Ruiz est une fidèle. Ses musiciens, elle ne les changerait pour rien au monde. Ils l'accompagneront une nouvelle fois en tournée.

Si sexy

En concert, ils seront huit. Au milieu, la jeune femme, si sexy avec ses courtes robes, portera cette fois une robe d'une styliste de chez Manouche dessinée pour elle. « J'ai longtemps été un garçon manqué. Ce n'est plus le cas. Et un concert est un spectacle. » Elle y interprétera forcément Belle à en crever, sensuelle à croquer.

Plein de raisons de l'aimer, Olivia. Sauf quand elle vend son image pour Coca-Cola ? La question la fait frémir : « Qu'ils hurlent ceux qui veulent hurler. Même si ça me blesse. Je n'ai pas de comptes à rendre. Je trace ma route. » Elle rappelle que les sous gagnés ont été versés au Secours catholique et à Utopie, l'association humanitaire de son frère. Comme l'argent de la pub Sony-Ericsson a permis de financer une action au Burkina Faso. « C'est génial d'être un Robin des Bois, non ? »

Elle avoue que la notoriété n'a pas que des bons côtés. « Je n'ai rien changé à ma façon d'être. Mais je souffre un peu du fait qu'on se méfie davantage de moi. » Alors, comme pour exorciser ça, elle reprend, en morceau caché, un splendide poème de l'incomparable Allain Leprest, évoquant « la pilule amère de la gloire » : « Refuser le prix de l'effort/d'être le plus beau le plus fort... »

Michel TROADEC.

Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Chouette-c-est-le-retour-de-l-Olivia-Ruiz-Family-FONT-SIZE=1-eCOUTEZ-FONT-_3639-894567_actu.Htm
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MessageSujet: Re: OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE   OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 EmptyVen 12 Juin - 8:37

Nord éclair, 11 avril 2009

MUSIQUE

Olivia Ruiz, tellement lumineuse

OLIVIA RUIZ ET LA PRESSE - Page 4 Phpthu10
Sur ce 3e album, la Miss multiplie les collaborations (Coming Soon, Noisettes, Buck 65...). Ph Ludovic Maillard

Celle qui avait affolé les ventes de disques avec « La femme chocolat » revient avec « Miss Météores ». Cet album aux allures d'auberge espagnole devrait confirmer l'énorme cote d'amour d'Olivia Ruiz auprès du public.


ENTRETIEN RÉALISÉ PAR PATRICE DEMAILLY > patrice.demailly@nordeclair.fr

Dans le titre caché « Six mètres », il est question de « pilule amère de la gloire ». Ce n'est pas innocent ?

>> Alain Leprest m'a fait ce texte à un moment où je n'en pouvais plus. J'étais pressée comme un citron, j'étais fatiguée, je voulais qu'on me laisse faire mes concerts tranquillement. On n'arrêtait pas de me faire multiplier les allers-retours sur Paris pour de la promotion. Je ne pouvais pas savourer tous mes bonheurs. On n'a pas même eu le temps de fêter ma Victoire de la musique. Il y a donc eu un cri du coeur par rapport à une période très précise. Aujourd'hui, j'ai changé d'entourage.

Se servait-on de vous ?

>> J'ai senti que c'était plus important de vendre des disques que ma bonne santé physique et mentale.

Le regard des autres sur vous avait-il changé ?

>> Bien sûr. Quand tu arrives dans un endroit et que tu rames, il y a un a priori très sympa. Par contre, quand tu arrives en ayant vendu beaucoup de disques, c'est tout de suite « elle se la pète ». C'est du passé maintenant.

Écrire de nouvelles chansons insuffle-t-il une autre énergie ?

>> Pas vraiment parce que tous les premiers jets des chansons ont été écrits au cours de ces quatre dernières années. J'ai juste repris des petits bouts et je n'ai pas vu le disque arriver. Jusqu'au jour où je me suis rendu compte que j'avais douze bonnes chansons.

On sait que vous êtes quelqu'un qui doutait. Le triomphe de « La femme chocolat » n'a-t-il pas renforcé votre capital confiance ?

>> Chaque album est un éternel recommencement. À chaque fois qu'on me dit que je suis une « grande » artiste, je réponds par « seulement sur l'album précédent ». On ne sait pas de quoi est fait l'avenir, c'est le propre de ce métier.

Dans « Elle panique », vous évoquez une femme tiraillée par ses démons. Est-ce autobiographique ?

>> Absolument. Mais elle les combat ses démons puisqu'elle dit : « Fous-moi la paix ma sale caboche/ Tu ne me feras pas sombrer/ Je t'aurai à grands coups de pioche/Si tu ne me laisses pas tomber ». Quand je l'ai écrite, je me suis dit que j'étais en train de faire une autothérapie en chanson. Au départ, je pensais qu'elle n'avait rien à faire sur un album. J'ai fait écouter le morceau à plusieurs personnes - ma mère, des amis proches - et chacun croyait que je parlais de lui. Comme tout le monde se sentait concerné, je me suis dit qu'il se passait quelque chose. Il n'était plus question de chanson nombriliste.

Pourquoi un disque en trois langues (français, anglais, espagnol) ?

>> Je l'avais fait aussi sur La femme chocolat. C'est instinctif. Le choix de la langue se fait en fonction du thème de la chanson. Dans Quedate , je parle de transmission, du devoir de mémoire. C'était donc une évidence de le faire en espagnol parce que plus intime.

Musicalement, on passe de la chanson au rock, du folk au slam. Une véritable auberge espagnole ?

>> C'est ma patte. Dans J'aime pas l'amour (son premier album, ndlr), c'était déjà très varié. Je ne me pose pas de questions sur le style, il faut que ça serve juste une chanson. Si je sens qu'un de mes textes a besoin d'un arrangement très rock ou au contraire de quelque chose de très épuré, je n'hésite pas. Après, je sais que ma voix et ma plume font qu'il y a un lien entre les chansons.

Vous avez écrit deux textes pour le prochain album de Juliette Gréco (sortie le 20 avril, ndlr). Un honneur ?

>> Une fierté énorme. Je ne pensais pas qu'elle garderait les deux. Je n'en revenais pas. On m'avait demandé un texte et j'en ai fait deux dans l'optique qu'elle ait le choix.

Il parait que vous avez pleuré la première fois que vous avez entendu « Dans ma chambre de dame » ?

>> Complètement. J'ai même douté que ce soit ma chanson tellement son interprétation me bouleversait. Juliette Gréco a traversé une vie entière en réussissant à garder sa liberté intacte, sa fraîcheur, sa spontanéité. Je signe tout de suite pour devenir une femme à la Gréco.

Votre père et votre frère participent au disque. L'esprit de famille ?

>> Mon frère n'est pas venu en studio, il a tout fait de chez lui. Mon père est monté une après-midi à Paris. C'est génial d'avoir sous la main des talents. Quand il te manque quelque chose sur une chanson, tu n'as qu'un coup de fil à passer. Après, c'est vrai, on est comme une tribu. Elle est aussi importante que ma famille de coeur qui est à Paris. Les deux me sont essentiels.

On imagine que ce n'est pas compliqué de travailler avec votre compagnon Mathias Malzieu, le leader du groupe Dionysos...

>> On s'est bien trouvé, il y a une saine et bonne émulation entre nous. On est vraiment très complémentaire. Quand tu bosses avec quelqu'un que tu connais parfaitement, tu n'as pas à tourner autour du pot, tu dis les choses de manière « cash ».

N'est-ce pas votre nature de dire les choses comme vous le sentez ?

>> Je ne sais pas masquer mes émotions. Quand je n'aime pas quelqu'un, on le voit de suite sur ma tête. J'ai beau essayer de le cacher, il n'y a rien à faire, ça crève les yeux.

Sur chacun de vos albums, une chanson touche à l'enfance. C'est le cas ici avec « Peur du noir ». Est-ce une manière de refuser de grandir ?

>> Pas du tout. Je suis bien dans ma vie de maintenant. C'est certain qu'il reste le souci de conserver une spontanéité, de ne pas se laisser abîmer par le système dans lequel on vit et par la pression médiatique. Il faut garder la notion de plaisir, rester soi-même, dire ce qu'on pense. Peur du noir, en l'occurrence, c'est sur les toutes premières fois, sur la peur de l'inconnue.

Vous parle-t-on encore de la Star Academy ?

>> Presque plus. Moi-même, j'ai l'impression que c'était dans une autre vie. Peut-être que le public qui m'écoute aujourd'hui n'a rien à voir avec celui qui a regardé l'émission.

Regrettez-vous cette participation ?

>> Je n'ai honte de rien. J'ai fait danseuse de revue en paillettes et avec des plumes, donc vous voyez. Même les bals où je chantais des grosses merdes habillée je ne sais pas comment.

Êtes-vous excitée à l'idée de retrouver la scène ?

>> Il me tarde de retrouver le public lillois. Il n'y a que chez vous et à Bruxelles qu'on vit des émotions aussi fortes. Il y a une magie : autant quand il faut gueuler, les gens gueulent, autant quand ça demande une écoute plus soutenue, ils sont là aussi. Je pense que certains profs du Nord ont dû éduquer les gens au spectacle. Il y a une générosité sans borne et toujours très à propos en fonction de la chanson interprétée.

Source : http://www.nordeclair.fr/Loisirs/Musique/sorties_disques_-_rencontres/2009/04/11/olivia-ruiz-tellement-lumineuse.shtml
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